ENTROPIE

Interprète pour les chorégraphes internationaux Wayne McGregor ou encore la Batsheva Dance Company, Léo Lérus signe maintenant ses propres créations. D’une écriture très personnelle, profondément inspirée par son île natale, la Guadeloupe. Jonglant entre traditions et technologies, il revisite le gwoka (musique et danse créées par les esclaves) et le léwoz, joutes populaires musicales et dansées pendant lesquelles les danseurs rentrent un par un dans le cercle et improvisent, en se mettant en relation avec le percussionniste soliste. Se crée alors un moment étonnant avant que l’organisme se réorganise.
L’inventif Léo Lérus a fait le lien avec le concept d’entropie, qui caractérise en thermodynamique l’état de désordre d’un système. Des capteurs placés sur les danseurs et danseuses sont reliés aux lumières et à l’environnement sonore et musical, créant ainsi un « désordre vivant ». Le jeu consiste ensuite à prendre des risques, surprendre, déstabiliser, instaurer des déséquilibres pour créer un moment exceptionnel, qui peut être très différent à chaque représentation !