

Estelle Meyer est de celles qui osent. S’engager, s’exposer, faire bouger les lignes. Forcément, elle admire Gisèle Halimi… au point même de lui parler, de se confier et de l’écouter ad vitam æternam.
Entre Estelle et Gisèle, c’est à la vie à la mort. D’ailleurs la première compte fortement sur la deuxième pour la défendre au cas où. Il faut dire qu’Estelle adore Gisèle pour ses combats, ses convictions, son féminisme qui l’ont aidée à tenir debout et à être la femme qu’elle est aujourd’hui. Car le chemin fut semé d’embûches, d’extase et de désillusion, de violence aussi parfois. Estelle raconte et se dévoile, écoute aussi Gisèle dans un dialogue fantasmatique joliment habillé par Margaux Eskenazi, de musique, de chansons-poèmes et de plaidoiries inoubliables. Souvent drôle quand elle joue avec le public, Estelle Meyer n’esquive rien et enfonce le clou : niquer la fatalité d’être une femme, même en déesse victorieuse (nikè en grec) n’est pas pour demain mais, promis Gisèle, on y arrivera.
La représentation du 13 mars sera suivie d'une rencontre avec l'équipe artistique.
Vidéos
Tarif C
(voir conditions)
Durée : 1h45
à partir de 12 ans
Jeudi 13 mars à 20h
Vendredi 14 mars à 20h
Palais des Arts, Vannes / Salle Lesage
La représentation du 13 mars sera suivie d'une rencontre avec l'équipe artistique.
Conception, écriture, interprétation : Estelle Meyer | Mise en scène et dramaturgie : Margaux Eskenazi | Composition musicale : Estelle Meyer, Grégoire Letouvet et Pierre Demange | Chorégraphie : Sonia Al Khadir | Piano et clavier : Grégoire Letouvet ou Thibault Gomez (en alternance) | Batterie et percussions : Pierre Demange ou Maxime Mary (en alternance)
« Dirigée au cordeau par Margaux Eskenazi, Estelle Meyer manie les mots aussi bien que la musique, omniprésente ici. » LE CANARD ENCHAÎNÉ