Un concert du grand Alain Souchon : son nouvel album, ses "tubes", son énergie et sa poésie !
Cela faisait onze ans qu’il n’était pas apparu seul avec un album de chansons originales. Dans son disque Âme fifties, sorti fin 2019, Alain Souchon évoque sans nostalgie l’époque qui l’a construit. Mélancolique, rêveur, le chanteur sentimental cultive l’autodérision, flâne et cajole nos âmes. On doit bien reconnaître, comme le dit Christophe Conte, que « sa voix manquait, à rebours des vulgarités, des breaking news en carton… au-dessus de la mélasse. »
Après une tournée à guichets fermés aux côtés de son complice Laurent Voulzy, il remonte donc sur scène, seul en haut de l’affiche. Pour qu’on profite tout à fait des chansons qu’il a mijotées avec ses deux fils, Pierre et Charles (dit Ours). Ceux qui l’ont déjà vu en concert savent qu’il s’agit de son terrain de jeu de prédilection et qu’il s’y trouve si bien, lui, le chanteur adulescent, « séducteur indolent », indigné mais jamais donneur de leçon.
Vidéos
Né en 1944 à Casablanca, Alain Souchon grandit à Paris dans le 15e arrondissement. En 1974, son chemin croise celui d’un certain Laurent Voulzy. De cette rencontre naîtra une amitié profonde et une collaboration au long terme entrée dans l’Histoire de la chanson française. Voulzy réalise les arrangements pour le premier disque de Souchon, Petite annonce, rebaptisé plus tard J’ai dix ans. D’autres succès suivent : Bidon (1976), S’asseoir par terre, Jamais content (1977), Toto 30 ans (1978). Pour son complice, Alain Souchon écrira les textes de Rockcollection (1977) puis de Belle-île-en-Mer, Marie-Galante (1983). En 1976, Alain Souchon chante pour la première fois sur les planches de l’Olympia. Trois semaines de concerts au succès tonitruant, aussi bien auprès des critiques que du public. La machine est lancée et depuis les dates s’enchaînent, avec des tournées dans toute la France, des dates au Zénith, un retour à l’Olympia…
Distribution en cours
« La nostalgie en français de Souchon n’est qu’un levier sournois pour catapulter dans le présent du poil à gratter sous l’aspect d’un mohair musical désuet et cajoleur. » Libération
En accord avec Decibels Productions | Crédit photos : DR
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