
Gildaa ne se souvient plus très bien. D’où lui vient ce mal au ventre ? De son histoire ? De sa lignée ? Pour le savoir, elle chante, elle danse et parle avec les morts. In memoriam.
Quand elle arrive sur scène, en robe de chambre, le dos voûté et l’œil torve, on a du mal à croire que son concert nous scotchera. Et pourtant : entourée d’un zeste d’électronique, d’un tambour à eau, d’une kora et d’une guitare, Gildaa danse, chante (en français, en portugais), joue du violon et de la machine à écrire, incarnant tour à tour une aïeule qui perd la boule, une jeune femme au bord de la crise de nerf, une diva R’n’B, un clown, une magicienne. Entre soul brésilienne et chanson française, elle essore sa mémoire comme une vieille salade à la recherche de cette douleur originelle qui la dépasse et qu’elle porte depuis des générations, quitte à dialoguer avec les morts pour retrouver son histoire, sa lignée. Telle une prêtresse candomblée, Gildaa nous envoûte. Nous sommes scotchés
Tarif D
(voir conditions)
Durée : 1h30
À partir de 15 ans
Samedi 24 janvier à 21h
Palais des Arts, Vannes / Salle Lesage
Écriture, composition, direction artistique : Camille Constantin Da Silva | Chant, kora, violon, percussions, machine à écrire : GILDAA | Guitare et basse : Mathias Durand | Percussions : Kayode Encarnaçao en alternance avec Zé Luis Nascimento
« La musicienne Gildaa, un chant féministe qui balance entre Rio et Paris, électro et comédie. » TÉLÉRAMA