
Qu’elle soit courbe, spirale ou cercle, Chloé Moglia transforme la ligne en points de suspension. Avec O, elle nous raconte un monde qui ne tourne pas très rond. Gracieusement perché.
O commencement, il y a ce O comme une interjection lancée au spectateur. Le rond d’une bouche qui joue avec les mots d’Emanuele Coccia, de Richard Feynman, de Val Plumwood ou de Richard Powers sur notre rapport au vivant. C’est dans ce O matriciel, rond comme la Terre, que Chloé Moglia nous fait voyager à la force des bras et des messages qu’elle nous délivre, entre science et poésie. O comme l’eau qui coule et se tarit, O comme la pupille de l’œil qui regarde l’autre, O comme le serpent qui se mord la queue, O comme le zéro, le vide et le recommencement. Dans ce cercle qui l’encercle, elle va et vient, en suspension comme une bulle d’air, aussi fragile que légère. À la voir ainsi dompter le vertige et l’apesanteur, nos yeux et nos bouches s’arrondissent en un O ébloui, O comme chlOé mOglia.
Vidéos
Tarif C
(voir conditions)
Durée : 55 min
Mardi 17 mars à 20h
Mercredi 18 mars à 20h
La Lucarne, Arradon
Conception et réalisation : Chloé Moglia | Création musicale : Marielle Chatain
« Chloé Moglia nous suspend et nous surprend entre images, symboles et mots pour mieux aborder la complexité de notre rapport au vivant. » LA TERRASSE